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Issouf

Sculpteur de bronzes à la cire perdue

Issouf a appris la fabrication des bronzes à la cire perdue dès son plus jeune âge sur les genoux de son père. Au Burkina Faso, c’est un art qui se transmet de père en fils.

En grandissant, il a décidé de se perfectionner et a voulu aller plus loin pour développer ses compétences et un bagage suffisant pour explorer son propre univers artistique.

Il effectue ainsi une formation par le centre artisanal afin de compléter le savoir-faire transmis par son père et de libérer sa créativité pour concevoir de nouveaux modèles. Il commence à différencier sa production sur le marché local.

Il continue chaque jour à chercher de nouvelles idées, de nouvelles techniques, de nouveaux styles et tout pour améliorer son art et la qualité de ses produits

 

Il a également fait des choix importants. Au Burkina Faso, ceux qui travaillent avec les artistes sont payés pour la tâche. Mais si l'activité est insuffisante, il n'y a pas de salaire. Ainsi, dès le début, il a décidé de former et d'embaucher ses apprentis pour payer leurs salaires, leur donner une part dans les décisions de l'entreprise et leur donner des primes sur les bénéfices.

Mais il ne s'agit pas seulement d'argent, chaque semaine, ils se rencontrent tous pour partager de nouvelles idées, partager les difficultés qu'ils peuvent avoir et les solutions qu'ils ont pu trouver. Chacun a un mot à dire pour améliorer son style ou l'organisation de l'atelier. Il a créé une grande famille dédiée à l'amélioration d'un art commun.

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